Nous avions préparé un kennel de transport pour accueillir
la petite famille. Seule la partie basse avait été conservée et la grille de
fermeture remplacée par une petite planche afin d’éviter que les petits ne
puissent sortir sans pour autant bloquer Violine.
Une bonne épaisseur de draps constituait un couchage chaud
et confortable, facile à changer pour qu’il soit toujours propre.
Violine, jusque là, nous avait toujours suivis
partout. Pas question de changer ses habitudes, les bébés ont suivi le
mouvement dès leur premier jour. Pour partir travailler, nous embarquions les
chiots dans un module de transport pour les charger dans la voiture et Violine
venait avec nous.
A la maison, le kennel était installé au centre du salon, la
pièce à vivre de la maison, si bien que Violine nous avait toujours avec elle.
Comme elle avait dû subir une césarienne, la première nuit,
Patrick dormit à côté d’elle sur le canapé.
Au travail, le kennel était dans le bureau,
l’endroit où Violine avait l’habitude de rester.
C’est là que nous nous rendîmes compte que Violine
n’avait pas tout à fait assez de lait pour nourrir suffisamment ses cinq petits
chiots. Nous mîmes en place une alternance entre tétées maternelles et
biberons. Il fallut de ce fait rester près d’eux la nuit pour le biberon de la
nuit.